SAVE RIC O’BARRY
Traduction de l’article de Dolphin project (le site de Ric O’Barry) :
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Quand Richard O’Barry passait les portes du département de l’immigration à l’aéroport Narita de Tokyo le 18 janvier dernier, il s’attendait à une procédure « normale » qui lui coûterait quelques heures. [13 jours] plus tard, il est toujours incarcéré à la structure de détention, pas très loin de l’aéroport, avec aucun indice quant à sa libération.
O’Barry est un habitué du Japon. Il se rend à Taiji pour la 14ème année consécutive pour son combat d’exposer la brutalité des chasses de dauphins qui y ont lieu annuellement. Son combat a d’ailleurs été le sujet du documentaire The Cove qui a été récompensé d’un Award en 2009. Bien que le film ait révélé l’inimaginable cruauté de ces chasses, il a également causé beaucoup de suspicion et de surveillance à O’Barry lui-même.
« La première question qu’il a posé n’était pas à propos de sa détention mais de savoir si les bâteaux de pêcheurs étaient de sortie. » ~ Lincoln O’Barry (son fils)
Il commente sur les bâteaux de pêcheurs qui quittent le port tous les jours de septembre à mars, cherchant des groupes de dauphins, soit pour les tuer et en faire de la nourriture (une pratique qui inquiète fortement O’Barry due à la forte teneur en mercure de la viande), soit pour les capturer et les vendre à des parcs marins ou aquariums à travers le monde.
L’une des captures les plus macabres comptait près de 250 dauphins le 17 janvier 2014.
« Je n’ai pu voir Ric que 30 minutes environ. Au moment où il m’a vu, un large sourire s’est dessiné sur son visage, il a levé la main et a dit « yeah! »
Posté par Enson Inoue, le 27 janvier »
Les racines de O’Barry au Japon remontent encore plus loin, car il se rend au Japon depuis des décennies, et beaucoup de ses amis l’ont accompagné.
Lincoln O’Barry, déclare :
« Dolphin Project travaille pacifiquement et légalement avec les japonais depuis 1975. Mon père se rend dans la « Baie » de Taiji depuis 14 ans, toujours appuyé par la loi. Il est clairement retenu pour des raisons politiques. »
O’Barry a également assisté tous ceux qui ont été affectés par le désastre nucléaire de Fukushima en mars 2011.
« Ric est l’homme qui se soucie réellement du Japon et des japonais. Il m’a accompagnée deux fois pour des missions dans le nord du Japon, dépensant des milliers de dollars en achetant et transférant des vivres aux personnes vivant des habitations temporaires. » ~ Enson Inoue, champion d’arts martiaux mixtes »
Alors pourquoi, un jour froid de janvier, les japonais ont-ils ciblé O’Barry ?
« Je suis retenu dans l’une des prisons les plus connues et dangereuses du Japon et tenu responsable de charges erronées. Ces charges ne sont rien de plus que des accusations politiques et non des preuves basées sur des faits » ~ Richard O’Barry
Ironique, sachant qu’en avril dernier, O’Barry a été le bienvenu au gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, quand il a présenté la pétition de Dolphin Project contenant plus d’un million de signatures à l’administration d’Obama à la Maison Blanche, et a demandé de l’aide pour mettre un terme à la chasse et le commerce de Taiji. Une semaine après, l’Association Mondiale des Zoos et Aquariums (WAZA) avait menacé d’exclure l’Association Japonaise des Zoos et Aquariums (JAZA) en tant que membre, tant qu’ils continueraient la chasse aux dauphins. (JAZA s’est conformé à la décision, affirmant qu’il exclurait les membres qui continuent d’acheter des dauphins issus de ces chasses. Malgré cette supposée conformité, Dolphin Project continue de surveiller les activités de Taiji).
[…]
Ce processus de déportation, du début à la fin, pourrait prendre jusqu’à 60 jours, pendant lesquels O’Barry serait continuellement forcé à la détention. Pour contourner cette conclusion, il pourrait signer une reconnaissance de culpabilité, un acte qui garanti son exclusion du Japon pendant plusieurs années. Pourtant, même après une visite chez le médecin pour des douleurs à la poitrine, et le risque sanitaire qu’il encoure, O’Barry refuse de signer quoique ce soit d’erroné.
« Ses méthodes de travail sont à 100% pacifiques. Depuis 2003, O’Barry, poussé par de l’empathie et de la détermination, a attiré l’attention sur les massacres de dauphins, une pratique tellement cruelle qu’elle continue d’être dissimulée par le secret et le déni. Et je crois que c’est pour cette raison que les autorités japonaises sont à ce point motivées de le faire taire. » ~ Helene Hesselager O’Barry
Plus le Japon augmente ses tentatives de museler O’Barry, plus le monde est mis au courant des pratiques de Taiji – et juge…
Le Japan Times écrit :
« Peu importe le résultat, O’Barry a déjà gagné l’opinion publique. Une sympathie mondiale est à le soutenir, alors que le Japon est très largement en contentieux sur la question de la chasse aux dauphins. »
Le Japon serait sage de faire attention à la critique mondiale grandissante sur leur traitement de O’Barry. Pour un homme qui a passé la plus grande partie de sa vie a demandé la libération des dauphins captifs, nous en appelons maintenant à la libération de Ric O’Barry.
Ce que vous pouvez faire
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Dolphin Project a créé un fond de défense légale, car leurs coûts de législation ont largement augmenté. Tous les dons sont grandement appréciés et ardemment demandés.
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